Dès 2020, les discussions s’intensifient au sein du bureau sur la problématique de la sécheresse occasionnelle de notre Truffière Expérimentale, le changement climatique se faisant de plus en plus sentir. Dans notre région, les pluies se font de plus en plus rares et l’espacement entre celles-ci, particulièrement en été, met à rude épreuve le développement de notre cher melanosporum.
C’est inquiétant, mais c’est aussi un des objectifs d’une expérimentation de cette sorte, à savoir : suivre, étudier, apprendre et travailler, adapter la culture (griffonnage, enrichissement, irrigation) à la transformation de l’environnement que nous subissons.
Cette année 2022 en a été une preuve irréfutable, pour sa faible pluviométrie et ses températures estivales caniculaires, d’autant plus que l’on avait déjà subit des chaleurs très hautes en Juin.
Projet d’irrigation de la Truffière Expérimentale
Aux diverses réunions du comité qui se succèdent, des idées, des moyens, des plans, des coûts font partie de discussions passionnées, et deviennent progressivement un sujet inévitable. Un projet naît, de rassembler les solutions potentielles et d’avancer.
Le Président (Jean-Louis) ….m’apporter du texte… je n’étais pas aux réunions …..
Objectif : Trouver un moyen de collecter de l’eau, de la stocker et installer un réseau d’irrigation le long de nos 90 chênes truffiers.
Ainsi nous pourrions à l’avenir, et selon les besoins hydriques de notre Truffière, procéder à une irrigation ponctuelle, sachant que des sondes spécifiques ‘WeTruf’ …… avaient déjà été mises en place en 2021, nous renseignant régulièrement sur son état.
Le positionnement géographique et l’altitude du terrain par rapport aux ressources potentielles en eau est un des points important considéré. Le positionnement des bornes du Canal de Provence (SCP) bien en aval, et sont coût récurent a été mis de côté. L’approche du voisinage et de certaines possibilités est étudié de plus prêt.
A l’initiative de Thierry Tello (entre-autres, à compléter) le projet se concrétise finalement en 2 solutions potentielles :
- L’utilisation ponctuelle d’un forage d’un voisin situé en contrebas.
- La récupération des eaux de pluies (actuellement perdues) de la grange voisine.
Rapidement des schémas d’implantation sont produits par Thierry :
Dans les 2 solutions, un bassin (ou réservoir) de stockage serait construit au plus haut point du terrain et divers équipements d’irrigation (tuyaux et asperseurs) seraient installés le long des lignes de truffiers. Une pompe permettrait au moment jugé opportun de lancer une irrigation globale sur quelques heures.
Solution 1 : Utilisation du forage
Il s’agissait d’utiliser une sortie du forage d’un voisin … contre rétribution ??… qu’en était-il, situé en contrebas de notre terrain. Distant de plus de 200 m. altidude -12 m. Cette situation nécessitait de tirer en bordure du Chemin de Château Neuf, une conduite d’environ 215 m. en tube de 40 ou 50mm, par endroit de creuser le terrain pour le passage de la canalisation et l’installation d’une pompe près du réservoir.
quels étaient les points positifs et négatifs…
Me donner du texte : qui était concernée, Oû…, quel inconvénients etc…
Réflexion personnelle, vu ce qui se passe actuellement où le réservoir est vide (faute de pluies), cette solution n’aurait-elle pas été meilleure ?
Solution 2 : Récupération des eaux de pluie d’une toiture voisine
La présence d’un hangar de stockage agricole voisin peu utilisé mais offrant une grande toiture, nous a intéressé fortement. Un contact rapide fut prit avec la propriétaire Madame Chaillan, qui fut enthousiasmée par ce projet, lui permettant (sans frais) de ne plus subir les inondations autour de sa toiture.
D’une pierre deux coups, nous avions notre source d’eau pluviale ! Occasionnelle probablement, suffisante (l’avenir le dira). Le remplissage du réservoir se fera par gravitation naturelle. Pour ce faire, il a fallu installer des gouttières au bas des 2 pans de toiture et des descentes d’eau connectées à une canalisation PVC rejoignant le bassin de stockage.
Ledit réservoir sera donc le point de puisage du système d’irrigation, une pompe sera employée pour le pompage de l’eau stockée et son refoulement dans les tuyaux d’irrigation qu’il va falloir installé le long de nos chênes.
Plan d’implantation en main, il a fallu calculer les mètres linéaires de gouttières, descentes d’eau pluviales, tuyaux PVC, et tuyaux PE de différents diamètres, non sans compter le câble de tension qu’il faudra installer le long des lignes de truffiers aux fins d’y suspendre les tuyaux, et puis bien sûr le nombre d’asperseurs nécessaires, sans oublier des manchons, des coudes, des bouchons etc… etc…
Après ces métrés, le chiffrage et la validation de l’investissement par le comité, les devis sont demandés. Les commandes sont faites auprès de divers fournisseurs locaux.
Les travaux vont pouvoir enfin commencé, et en tout premier lieu :
l’excavation du sol au point le plus haut afin de créer le trou du futur bassin :
Puis vient le montage des gouttières et descentes d’eau sur la toiture : Photos manquantes
A suivre